"Deux milliards par an, 20.000 emplois", c’est la part des retombées dont pourrait
bénéficier le sport français si l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques
de 2012 revenait à Paris. S’appuyant sur la récente étude du Boston Consulting
Group, Jean-François Lamour souligne que ces retombées se feront sentir "pendant
au moins dix ans".
Pour le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, le "potentiel
de développement induit par les Jeux", dans les domaines sportif et touristique,
est évalué au total à "5 milliards d'euros par an, avec la création de 42.000
emplois pérennes pendant cette période".
Au-delà des Jeux, Paris et la France devraient connaître une activité sportive
accrue avec l’inscription de "plus de 4 millions" de nouveaux pratiquants dont
"600.000 licenciés dans les clubs" sur le long terme.
Jean-François Lamour est sans ambiguïté sur le sujet : "C'est un rendez-vous
à ne pas rater. La possibilité de voir le développement du sport à dix ans alors
qu'actuellement, il se dessine sur quatre ans". Le ministre précise même : "Les
Jeux à Paris sont l'outil d'organisation de notre politique".
Jean-François Lamour avoue avoir fait "le pari" de prendre toutes les dispositions
pour "ne pas rater le rendez-vous". Parmi ces dispositions, un recensement des
équipements sportifs du pays est en cours. Une cartographie devrait être prête
d'ici à la fin 2005.