Au dernier jour du salon SportAccord, rendez-vous annuel des Fédérations Sportives Internationales, Essar Gabriel,
Directeur Général Adjoint de Paris 2012, a dévoilé sa vision d’un héritage sportif
optimal pour des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2012, reposant sur
trois piliers :
- L’engagement sans faille et de longue date de l’Etat et des collectivités territoriales
aux côtés du mouvement sportif, illustré par un investissement permanent dans
la construction d’équipements sportifs de qualité ;
- Un ambitieux projet, à l’occasion des Jeux, de construction de six nouvelles
infrastructures, essentielles pour le sport de haut niveau en France ;
- Un plan de gestion post-Olympique rigoureux de ces nouveaux équipements, qui
enrichit le mouvement Olympique sans exposer les pouvoirs publics au risque d’"éléphant
blanc".
De cette vision équilibrée naît l’assurance d’un héritage sportif à la fois ambitieux
et responsable, qui s’inscrit dans les recommandations de la Commission d’Etude
des Jeux Olympiques, adoptées par le Comité International Olympique à Prague en
juillet 2003.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2012 : une formidable impulsion pour
compléter le niveau d’équipement de la France
Les Jeux permettraient la construction de six infrastructures de haut niveau
qui manquent encore à la France : un Centre Aquatique, un SuperDôme, un Centre
de Tir, un Vélodrome, et des installations du plus haut niveau pour le hockey
d’une part, le baseball et le softball d’autre part.
Par ailleurs, grâce à la construction de ces infrastructures, l’ensemble des
28 Fédérations membres de l’Association des Fédérations Internationales de Sports
Olympiques d’Eté trouveraient en France, dès 2013, des équipements de première
qualité pour l’organisation de toutes leurs compétitions, à tous les niveaux,
pour toutes les catégories.
Un héritage à la fois ambitieux et responsable, qui enrichit durablement le mouvement
sportif
L’héritage sportif garanti par Paris 2012 est d’autant plus significatif qu’il
enrichit le Mouvement olympique et sportif sans exposer les pouvoirs publics au
risque d’"éléphant blanc". Chacune des nouvelles infrastructures sportives permanentes
construites pour les Jeux de 2012 est en effet
une réponse à un besoin avéré. Ainsi, elles bénéficient toutes d’un plan d’exploitation
post-Olympique rentabilisé.
En l’absence d’une utilisation post-Olympique prouvée, Paris 2012 n’a pas hésité à recourir à l’utilisation de 13 infrastructures temporaires,
dont 7 Pavillons Temporaires, garants d’une approche budgétaire maîtrisée et qui
assurent le partage de l’héritage post-Olympique dans toute la France grâce au
pré-recyclage.
Quant aux 6 autres installations temporaires, elles permettront de mettre en
valeur des sites exceptionnels, comme le Château de Versailles, la Tour Eiffel,
le Champ de Mars ou l’Hippodrome de Longchamp-Bagatelle, garantissant une célébration
mémorable de tous les sports Olympiques d’Eté dans des lieux emblématiques du
patrimoine français.
Essar Gabriel a déclaré : "Paris 2012 construit un héritage sportif fort grâce
à une combinaison équilibrée d’infrastructures existantes, prévues, permanentes
et temporaires. Fort d’une approche économique raisonnée, le concept de Paris
2012 répond de façon pertinente aux besoins post-Olympiques des Français et des
Fédérations, sans oublier l’essentiel : des Jeux mémorables !"
Au-delà de cet héritage physique, Essar Gabriel a également dessiné les contours
d’un héritage intangible fort pour les Fédérations et le mouvement sportif : quatre
millions de nouveaux pratiquants sportifs après les Jeux, d’ambitieux programmes
culturels et pédagogiques de promotion des valeurs sportives, un rôle moteur donné
au sport dans la promotion des enjeux sociaux.
Notes aux rédacteurs
Le pré-recyclage des 7 Pavillons Temporaires prévus par Paris 2012
Le concept de Paris 2012 s’appuie sur l’utilisation de 7 Pavillons Temporaires,
des infrastructures fermées ultra-modernes, équipées pour recevoir, dans les meilleures
conditions de confort, les athlètes et les spectateurs pendant les Jeux Olympiques
et Paralympiques en 2012.
Paris 2012 a mis en place un schéma précurseur et novateur dans l’utilisation
des Pavillons Temporaires, avant et après les Jeux Olympiques et Paralympiques
de 2012.
L’une des approches retenues par Paris 2012 est celle du "pré-recyclage". Les
Pavillons Temporaires seront pour certains utilisés avant les Jeux, en substitution
des équipements qui seront fermés pour rénovation en prévision des Jeux. Par ailleurs,
au lendemain des Jeux, certains
Pavillons Temporaires seront recyclés en équipements sportifs dans toute la France,
permettant de démultiplier l’héritage physique des Jeux à travers l’ensemble du
pays.
La Commission d’Etude des Jeux Olympiques
Créée en 2002 par Jacques Rogge, Président du Comité International Olympique
(CIO), la Commission d’Etude des Jeux Olympiques vise à analyser la taille et
la portée actuelles des Jeux Olympiques, à proposer des solutions en vue d’aider
à gérer la taille, la complexité et le coût inhérents à la tenue des Jeux Olympiques
à l’avenir et à examiner comment les rendre plus rationnels et efficaces.
Les recommandations de la Commission d’Etudes des Jeux Olympiques ont été adoptées
par le CIO lors de sa 115ème session, qui s’est tenue à Prague en juillet 2003.